Presque un an que nous sommes arrivés dans l’Estérel.
J’ai pu voir passer l’été, l’automne et l’hiver et tout d’un coup, le printemps éclate.
Dans la montagne, les bruyères arborescentes forment de véritables murs de clochettes blanches
Dans le parc, le cotoneaster qui a flamboyé tout l’hiver commence à pâlir
Mais , en vrac, je découvre les fleurs, sauvages ou domestiques, qui poussent en totale anarchie, malgré la sécheresse (il n’a pas plu depuis début février): les asters sauvages, les renoncules, les genêts qui éclatent en haie d’honneur, les giroflées fleurissent encore et font toujours le bonheur des abeilles, les iris, les jacinthes, les muscarii, les orchidées, les pervenches qui poussent au milieu du thym, le romarin qui dégouline d’une muraille.