Je me suis arrêtée en septembre, à l’arrivée de Nelson.
En juillet, après avoir reçu un document de la CNAV m’informant qu’en prenant ma retraite à 62 ans, je pourrais bénéficier d’une pension de XX euros, mais qu’en continuant jusqu’à 65 ans pourrais avoir 100 euros de plus, et ayant réussi à faire enfin valider les 10 ans effectués dans l’armée, j’ai décidé d’appliquer le fameux adage : « un tiens vaut mieux que 2 tu l’auras », et fait ma demande de retraite, partant du principe qu’avec ce que nous mijotait la royauté, je risquais de ne rien avoir du tout si j’attendais davantage.
En attendant de coiffer les 62 ans décisifs, je termine les paperasses diverses, récapitulatif de carrière « mais qu’avez vous donc fait de 2006 à 2014, nous n’avons aucune trace d’activité salariée » « Vous avez élevé un enfant qui n’était pas la vôtre? Justifiez! » etc etc… et je profite de l’automne si doux qui ne se décide pas à détrôner l’été, et qui offre de si belles couleurs



Et au 1er janvier de cette année, youpi, retraitée ! Mais le hic est que nous avions un contrat couple. Donc si l’un arrête de travailler, l’autre perd le job. Et moi j’avais décidé de ne plus travailler, de ne plus rien devoir à personne, de ne plus avoir de comptes à rendre. Il a donc fallu que mon pauvre compagnon se cherche un nouvel emploi. De candidatures en CV, il a reçu deux ou trois offres, mais les entretiens avaient abouti sur la conclusion qu’il était trop âgé, ah non, pardon, pas assez jeune. Et puis il reçoit une convocation pour un poste de gardien d’une copropriété dans le Var, à laquelle il se rend, en bus depuis Bordeaux, pour raison de grève de la SNCF. Et une semaine plus tard, il reçoit une réponse positive.